FAQ — Univers & Auteur
Des réponses pour mieux découvrir Blodium, son univers et son auteur.
Qui est W. H. Lornell ?
L’auteur de Blodium, évidemment ! Plus sérieusement, c’est un nom de plume. Disons que j’habite en France. J’exerce le métier de médecin urgentiste. Pour paraphraser Victor Hugo, je me situe encore dans la vieillesse de la jeunesse et j’ai un peu de temps avant d’entrer dans la jeunesse de la vieillesse.
D’où vient le nom « Blodium » ?
« Blod » évoque le sang, « -ium » renvoie à un minerai. Tout simplement.
À partir de quel âge recommandes-tu la lecture ?
Blodium a un ton sombre, avec des combats parfois violents. Je recommande une lecture à partir de 14–15 ans.
Peut-on lire les tomes indépendamment ?
Le tome I peut se lire seul, avec une fin satisfaisante. Les tomes II et III s’inscrivent dans une continuité : ce sont les suites immédiates du précédent.
À quelle fréquence paraissent les tomes ?
Le tome III sortira, je l’espère, avant l’été 2026. En y consacrant tout mon temps libre (et plus encore), je peux écrire en environ six mois, notamment parce que je connais déjà la trame. Cela reste un investissement colossal, mais je suis motivé !
Peut-on te contacter, partager des fan-arts ?
Je ne suis pas un expert des réseaux sociaux, loin de là. On peut néanmoins me contacter via Facebook et Instagram. Vous pouvez évidemment m’envoyer des créations : ce sera avec plaisir que je les partagerai.
Inspiration scientifique / philosophique dans la saga ?
Elles sont nombreuses. J’aime les théories et concepts qui interrogent la réalité. Je suis un passionné de sciences en général et je voulais intégrer quelques notions au fil de l’écriture. Mais c’est un dosage subtil afin de ne pas alourdir le récit ni rebuter les lecteurs peu attirés par ces thématiques.
Comment t’est venue l’idée de cette saga ?
Il y a plusieurs années, à partir d’un concept : le Blodium et les propriétés qu’il pouvait octroyer. Je voulais raconter une histoire ! Ne sachant pas dessiner, j’ai décidé d’écrire ce récit. Je me suis lancé : un roman d’environ 70 000 mots. Je l’ai fait lire à quelques personnes ; c’était encourageant, mais je savais que ce n’était pas qualitativement suffisant. Avoir une idée et un concept ne fait pas forcément un bon récit.
J’ai donc fait une pause, le temps d’étudier l’écriture d’une histoire, la construction des personnages, etc. J’ai relu beaucoup de livres et j’en ai découvert d’autres. Puis la motivation est revenue : j’ai tout recommencé. C’était mieux, mais pas encore suffisant.
Ce processus s’est répété à trois reprises. Après quatre ans, j’ai enfin écrit Les Cinq Vallées ; tout s’est clarifié. J’étais satisfait : j’avais la trame de la saga. Depuis, j’y travaille sans relâche et j’y consacre tout mon temps.
Quelles sont tes inspirations ?
Elles sont variées : science-fiction, fantastique, fantasy, BD et mangas. J’aime particulièrement Jorge Luis Borges, George Orwell, Aldous Huxley, Philip K. Dick, Frank Herbert, H. P. Lovecraft… Dans Blodium, les noms Jorwel et Aldus sont des hommages peu discrets à G. Orwell et Aldous Huxley.
Côté fantasy, Tolkien est évidemment une référence. Adolescent, j’ai dévoré des romans des Royaumes oubliés (j’aimais beaucoup la saga autour de Drizzt). J’ai aussi beaucoup lu de BD et de mangas : j’ai eu ma phase shōnen, et je reste très fan d’œuvres plus adultes comme Berserk, Vinland Saga ou Claymore.
Côté jeux vidéo, j’ai l’âge d’avoir connu la sortie des tout premiers Baldur’s Gate et Icewind Dale, basés sur l’univers de Donjons & Dragons. Au cinéma, j’apprécie notamment Matrix, Dark City ou L’Échelle de Jacob, des films qui interrogent la réalité.
Es-tu aidé ou assisté ?
Mon frère est un relecteur assidu : il m’aide au fil de l’écriture pour l’intrigue et la construction narrative. Mon meilleur ami m’aide aussi beaucoup pour discuter des idées et des concepts, ainsi que pour les tâches liées à la diffusion des romans.
Nous avons récemment noué un partenariat avec l’illustrateur Nitch, qui réalise désormais les couvertures. Nous travaillons sur une version illustrée du tome I. Une version livre audio du tome I est également en préparation.
Qu’en est-il de l’IA ?
Pour la narration romanesque, je pense qu’on en est encore loin : une IA peut proposer des idées ou une structure, mais elle boucle souvent sur des tropes éculés et des automatismes. Elle ne crée pas une voix, ni une émotion. Écrire un roman, c’est avant tout une aventure humaine et le lecteur le ressent.
En revanche, l’IA peut rendre service pour les corrections, la détection de répétitions ou la reformulation ponctuelle. L’important est que l’auteur garde la main sur son texte. Mais cela ne remplace pas une correction professionnelle, ni l’expérience humaine qui va avec.
L’IA est, de mon point de vue, surtout utile pour tout ce qui entoure la publication : mise en page, formats, aspects techniques. C’est un bon assistant pour améliorer la qualité de l’autoédition.
Concernant la couverture, ma toute première version avait été réalisée avec l’aide d’une IA, faute de moyens à l’époque. Mais les couvertures actuelles du tome I et du tome II ont été confiées à un illustrateur professionnel, pour donner à Blodium l’identité visuelle qu’il mérite.
Le sujet est passionnant et fait débat, mais je crois que le roman a encore de beaux jours devant lui. D’ailleurs, l’IA deviendra elle-même un thème important du tome III.